jeudi 26 juillet 2012

Carmel d'Argenteuil

Carmel d’Argenteuil
à Waterloo
  


Carmel de Boussu

Carmel de Boussu
  

Carmel de Bruxelles

Carmel de Bruxelles




Carmel de Floreffe

 
Carmel de Floreffe

 


mercredi 25 juillet 2012

Nos Soeurs en MRS

Nos soeurs en MRS, seniorie...






mardi 24 juillet 2012

Carmélites de Bruxelles


VIDEO 
faite à l'occasion de la clôture 
de l'Année de la Vie Consacrée et de l'Année Thérésienne,


Image illustrative de l'article Ordre du Carmel

cliquez sur le lien ci-dessous :

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lundi 23 juillet 2012

vendredi 20 juillet 2012


Profession solennelle de sr Sandra Constance

le 17 juillet 2015







ou cliquez sur le lien ici :



PROFESSION SOLENNELLE de SR. SANDRA CONSTANCE
CARMEL ARGENTEUIL – 17/ 7/ 2015


INTRODUCTION

Bienvenue à vous tous dans cette célébration eucharistique avec une profession solennelle, devenue plutôt exceptionnelle dans notre pays aujourd’hui.
Sr. Sandra-Constance, vous aimez la spiritualité carmélitaine, et spécialement aussi celle qui a été vécue par les seize Carmélites de Compiègne pendant la Révolution Française. Elles ont rendu leur beau témoignage de foi sur la place de la Nation, exactement un 17 juillet - comme aujourd’hui - de l’année 1794.
Comme Martyres à l’échafaud, elles incarnent la vocation chrétienne et la suite du Christ dans sa radicalité. Votre profession solennelle indique alors pour nous votre désir sincère de suivre de tout près Jésus Crucifié et ressuscité dans l’Ordre du Carmel. Cette profession marque non seulement pour vous un achèvement valeureux d’une période de probation, une certitude, mais aussi un défi nouveau dynamisant : parce que chaque jour maintenant vous recevrez la grâce de mettre votre profession en acte et de l’approfondir dans votre vie.

HOMELIE

         Sr. Sandra-Constance a eu le bonheur spirituel d’être née un dimanche de Pentecôte et à être baptisée le 16 juillet 1972 en la fête de Notre Dame du Mont Carmel. Depuis sa toute petite enfance, elle aimait la beauté silencieuse et le mystère attirant de la nature et des animaux. Elle fut aussi très doué pour le travail patient de créer et enfiler des colliers de perles dans la bijouterie de ses parents et grand parents. Dans ce dessein, elle a fait - avec très bon résultat - des études supérieures en fabrication-création Bijouterie à Namur.
         Mais … mais Jésus avait pour elle quand même un autre avenir : Il l’a appelé au Carmel. Lui est devenu pour elle alors la grande perle précieuse dont l’Evangile nous parle et que Sr. Sandra-Constance a recherché et trouvé dans sa vie. Ainsi elle vit au Carmel pour donner à Jésus dans le Château Intérieur de son cœur tout son amour. Et il faut le dire: au Carmel, elle a échangé les perles contre des grains de chapelets. Sr. Sandra-Constance continue donc à enfiler... oui, mais non pas des colliers, mais des chapelets et des dizainiers. Ainsi la Sainte Vierge Marie et son Fils Jésus ont leur beau sourire!

         Sr. Sandra-Constance, les seize Carmélites de Compiègne, comme Martyres, incarnent la vocation chrétienne et la suite du Christ dans sa radicalité. Comme communauté, elles sont une expression lumineuse du « petit collège du Christ » tel que le conce­vait Thérèse de Jésus : rassemblées « dans la dépendance de Jésus­ Christ », « méditant jour et nuit la Parole du Seigneur et veillant dans la prière » avec Marie, Mère de Jésus, « fidèles à la commu­nion fraternelle » et « se prévenant d'égards mutuels », « portant les fardeaux les unes des autres » y compris les difficultés de carac­tère; différentes par l'âge, la condition sociale, la personnalité, la culture... Somme toute, une communauté ordinaire, pas plus idéale humainement qu'aucune des communautés de carmé­lites : toutes peuvent se reconnaître en elle.
         Dans cette fidélité très humble, très quotidienne, a pu résonner avec la plus grande force l'appel apostolique de sainte Thérèse : « En ce temps-là, j'appris les malheurs de la France... je me sentais capable de donner mille fois ma vie pour sauver une des nombreuses âmes qui se perdaient là-bas... je me décidai à faire le tout petit peu qui était à ma portée ». Elles n'avaient qu'une vie à offrir (multipliée par 16). Librement, sim­plement, sans ostentation ni exaltation, elles l'ont donnée. Leur chant limpide en gravissant les marches de l'échafaud était bien l'expression de la pureté de leur amour de Jésus. La foule qui était là ne s’y est pas trompée, qui a été saisie par le mystère.

         Ces sœurs aînées, si humaines et si proches malgré les deux siècles qui nous séparent, nous rappellent que, si le martyre du sang est « une grâce éminente réservée à quelques-uns » (Lumen Gentium 42), le martyre de l'Amour lui, est à notre portée.

         La fécondité de cette vie carmélitaine cachée pour l'Église ne peut se com­prendre que dans la foi; c'est dans l'unité du Corps du Christ, que nous percevons la solidarité de tous les enfants de Dieu; c'est dans ce Corps du Christ que la charité vécue par l'un profite à la vie de tout le Corps, par-delà les limites de l'espace et du temps. Thérèse d’Avila l'exprime tout à la fin du livre des Demeures, lorsqu'à propos de la vie d'union à Dieu, elle décrit la mission de ses sœurs. Les carmélites doivent collaborer à l’œuvre du salut par la qua­lité de leur vie de prière et de leur charité fraternelle. L'amour des autres sœurs de la communauté doit les aider à servir le Seigneur dans la prière avec plus d'ardeur.
         La vie commune vécue dans la charité est inséparable du don de soi dans la prière. La vocation si personnelle et solitaire de la carmé­lite est indissociablement profondément communautaire. Nous retrouvons cette conviction dans la démarche de la Prieure Thérèse de Saint Augustin. Voyant les malheurs de la France ravagée par la révolution, elle ne se contente pas de redoubler de ferveur dans sa vie personnelle de carmélite. Mme Philippe, témoin de cette période, écrit à propos de cette Prieure: « Elle se plaisait à nous remettre souvent devant les yeux le but que s'était proposé notre Sainte Mère Thérèse dans sa réforme. Et elle nous avoua un jour, qu'ayant fait sa méditation sur ce sujet, il lui était venu à la pensée, de faire un acte de consécration ».

         C'est avec toute sa communauté qu'elle a le désir de le faire. C'est en effet le caractère commu­nautaire de ce martyre qui lui donne une force étonnante. La charité voulue par sainte Thérèse entre les sœurs et vécue pour l'Église, s'exprimait déjà à travers la mise à l’écart dans un monastère, qui lie étroitement les carmélites dans cet espace privé. Celle-ci souligne la dimension contemplative et fraternelle de la vie des carmélites. Cette « communauté de destin » a conduit les Carmélites de Compiègne à vivre leur solidarité dans le Christ jusque sur l'échafaud et à accomplir ainsi dans le Christ leur Pâque définitive.

         Elles sont ainsi pour nous aujourd'hui un témoi­gnage bouleversant de cette communion vécue dans la suite de Jésus. Elles rappellent à chaque chrétien que nul ne fait son salut tout seul et nul ne travaille seul au salut de ses frères et sœurs. Là où le Seigneur nous appelle à être signes de communion dans l'Église et pour le monde, les solidarités ainsi créées doivent nous engager à une grande fidélité. Nous sommes appelés à être signes de l'amour du Christ. Que l'Esprit nous fasse redécouvrir aujourd'hui cet appel à la fidélité de l'amour, à la communion dans le Christ qui constitue la mission la plus haute de l'Église pour le salut du monde !

Le lien de cet amour avec l’expression ultime du don de soi, ne peut être que le fruit de l'amour du Crucifié. Lui seul nous donne la force de vaincre la peur et de nous risquer à sa suite. A nous de désirer, à la suite des 16 Carmélites de Compiègne, reconnaître et accueillir avec courage le choix pour l'amour du Christ et de l'Église à chaque étape de notre marche.
Que la vie de Sr. Sandra-Constance, mais aussi notre vie chrétienne, à l'exemple de sainte Thérèse et de ses bienheureuses filles de Compiègne, soient un témoignage vivant rendu en Église à la fidé­lité d'un amour qui ne se reprend pas !


Père Piet HOORNAERT, ocd




« Viens et suis moi »


Ce 17 juillet 2015 en la fête des 16 Bienheureuses Carmélites de Compiègne je me suis engagée pour toujours dans l’Ordre du Carmel au cours de l’Eucharistie présidée par Père Piet HOORNAERT OCD.
La vie religieuse au carmel est un don de Dieu qui se renouvelle chaque jour, oui c’est chaque jour que le Seigneur me donne la grâce de mettre ma profession en acte et de l’approfondir dans ma vie de carmélite en allant de commencements en commencements. C’est Lui qui me donne la force de me risquer à sa suite.
Un tout grand merci à ceux et celles qui étaient en communion avec nous pendant cette journée, merci aussi pour toutes vos attentions fraternelles et amicales qui m’ont profondément touchée. Je pense également à tous ceux qui m’ont aidée à répondre à l’appel du Seigneur.
Je compte sur votre prière pour le chemin que je ferai désormais à la suite du Christ.



samedi 14 juillet 2012

mardi 10 juillet 2012

interview

Émission diffusée le dimanche 19 février 2012 à 19h05 sur La Première:
A l’heure où la pénurie de prêtres se fait durement ressentir, à quoi servent les et les moniales, que l’on nomme également les ?
- Vivre caché ne signifie pas forcément vivre coupé du monde. Sylviane Bigaré est allée à la rencontre de trois religieuses du Carmel d’Argenteuil, à Waterloo.
Présentation et réalisation : Anne Leconte et Manu Van Lier